LEXIE ♧ All I want is you, will you stay with me? Hold me in your arms and sway me like the sea.
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Lexie Dawson STRAWBERRY FIELDS ♧ living is easy with eyes closed
Messages : 489 Date d'inscription : 08/05/2010 Crédits : by milou Célébrité de l'avatar : rachelSWEETbilson Statut : C'est compliqué Job : étudiante en langues Localisation : Greenwich Village
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Sujet: LEXIE ♧ All I want is you, will you stay with me? Hold me in your arms and sway me like the sea. 24/05/10, 02:18 pm
lexie maggyeDAWSON; « You brought me to life. Now every February, you’ll be my valentine. »
Salut toi. Je suis Lexie et j'ai 24 ans. Je mène une vie paisible à New York, où j'étudie pour devenir Interprète. J'ai la nationalité Américaine mais j'ai également des origines Russes, je sais ça ne se voit pas Née à New Haven, en 1986, j'ai toujours vécu là-bas. Je suis actuellement en couple, mais c'est compliqué. Et quant à mon orientation sexuelle, et bien, je suis hétéro, enfin je crois. Je vis actuellement à Greenwich Village, et ce, dans un appartement avec mon copain. De plus, j'appartiens au groupe des Damn Clever Girls. See you later guys.
WHAT ABOUT MY TASTES ? le célèbre questionnaire de Proust, only for you!
♣ Ma vertu préférée;la sagesse, je trouve ça tellement impressionnant une personne VRAIMENT sage, qui se fiche éperdument du regard des autres. ♣ Le principal trait de mon caractère;persévérante. ♣ La qualité que je préfère chez les hommes;l'originalité, les moutons sont juste pitoyables je trouve. ♣ La qualité que je préfère chez les femmes;l'humour, car c'est ce qui fait leur charme. ♣ Mon principal défaut;jalouse, même si je ne le montre pas toujours - si ce n'est jamais - je rage en mon fort intérieur quand je sais qu'une fille a approché l'homme que j'aime. ♣ Ma principale qualité;attachante, du moins je suppose ? Enfin, c'est ce qu'on me dit et je les crois. ♣ Ce que j'apprécie le plus chez mes amis;leur gentillesse et surtout leur écoute, toujours là à n'importe quelle heure du jour et de la nuit. ♣ Mon occupation préférée;lire -principalement des Shakespeare - . ♣ Mon rêve de bonheur;vivre d'amour et d'eau fraiche parce que l'argent on s'en fout. ♣ Quel serait mon plus grand malheur ?je ne sais pas...faire quelque chose qui ne me plait pas peut-être ♣ Mes auteurs favoris en prose;Shakespeare ! ♣ Mes héros/héroïnes dans la fiction;Roméo et Juliette ♣ Mes peintres préférés;Picasso peut-être...ou bien ce peintre Français là qui a peint ses jardins...Claude Monnet ! ♣ Mes héros/héroïnes dans la vie réelle;William, mon amoureux, mon héro du quotidien. ♣ Mes héros dans l'histoire;Harvey Milk bien évidemment ! ♣ Ce que je déteste le plus;les homophobes, et j'en ai rencontré tellement avec deux pères gay. ♣ Comment j'aimerais mourir;par amour. ♣ L'état présent de mon esprit;et bien, en ce moment je me sens calme, apaisée, normal en même temps je ne fais qu'un questionnaire. ♣ La faute qui m'inspire le plus d'indulgence;l'adultère, il faut croire... ♣ Ma devise;Je n'en ai pas, qu'est ce qu'une devise après tout ?
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GOD SAVE THE QUEEN
Dieu. Un de mes pères y croit, l'autre non. Dieu. Cet être mystérieux dont le nom est sur chaque lèvres alors qu'on a jamais prouvé son existence. Dieu. Qui était-il ?
On avait décidé pour moi que j'irais me confesser. « - pourquoi est-ce que je ferais ça ?! Je ne le connais pas, moi ! » « - Lexie, tu vas juste voir comment ça se passe.» Je n'avais pas envie. Du haut de mes dix ans j'avais peur. Ce matin là, Dieu était sur mes lèvres, un peu partout sur mon corps même. Il faisait tambouriner mon coeur, trembler mes mains, vasciller mes jambes. J'entendis sa voix, de l'autre côté. Je l'entendais mais je ne le voyais pas. Je l'imaginait en suivant le rythme de sa voix. Je m'inventais des histoires où je le mettais en scène. Je ne savais rien de lui et il allait tout savoir de moi. « - je ne sais pas ce que je fais là », avais-je commencé, timidement. J'avais eu pour seule réponse le bruit des pas en dehors de ce confessionnal. J'étais coincée là, je voulais fuir et d'autres gens allaient prier, voulaient se confesser, de leur libre arbitre. Je me raclais la gorge, comme gênée par ce silence. « - qu'est ce qu'une petite fille de dix ans comme moi peut avoir à confesser ? Je n'ai pas prévu de me droguer ou de boire, ni de tuer quelqu'un. » Silence. L'expression "un ange passe" était pour une fois bien appropriée. « - je n'ai que dix ans et je ne voulais même pas venir. Je ne sais même pas si je crois en Dieu. S'il existait réellement, pourquoi ne m'aide-t-il pas comme il est censé le faire ? Je n'en demande pas beaucoup, juste que les gens arrêtent de se moquer de moi, ce n'est pas parce que je ne dis rien que je ne pense rien. Ca me fait mal qu'ils rient comme cela de moi. Pourquoi devrais-je être le bouffon de service qui ne vit que pour amuser le roi ? Pourquoi ne pourrais-je pas avoir le bon rôle pour une fois ? Parce que je ne prie pas ce Dieu que tout le monde aime alors que lui, n'aime pas tout le monde ? C'est vrai, il parait qu'il n'aime pas les homosexuels, pourquoi ? Si ils s'aiment, je ne vois pas le problème, pourquoi toujours être dans la norme ? Pour que Dieu accomplisse nos voeux lorsqu'on exprime clairement qu'on se soumet à lui par une prière ? Je comprend, il n'aide pas tout le monde parce qu'ils ne ressemblent pas à l'humain qu'il a voulu créer mais je trouve cela tellement injuste ! Alors des gens consacrent leur vie pour lui sans retours ? Alors finalement, je préfère rester avec mes problèmes. » J'avais dis cela d'une traite, je pense même que le prêtre ne comprit pas tout. Mais peu importe car à ma conclusion, j'entendis son rire. Un rire tellement sincère et compréhensif. Je souris malgré moi et sortis alors. Ce rire me berce encore lorsque j'ai des interrogations, lorsque je ne me sens pas toujours bien. Ce rire d'un inconnu que je ne revis jamais. Ce fut la seule fois, inoubliable, que j'allai me confesser.
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TELL ME ALL ABOUT YOU, THE 'REAL' YOU qui est derrière l'écran, on veut tout savoir
icon by leavesden
♣ PRÉNOM/PSEUDO : Mina ; Mim's ; Tartiflette (cherchez pas, j'ai une amie qui donne des surnoms bizarres ) ♣ AGE :666 ans ♣ AVATAR UTILISÉ:RachelAMAZINGBilson ♣ IMPRESSIONS SUR LE FORUM:Il est fantasmagorique ♣ PRÉSENCE SUR 7 JOURS:7j/7 ♣ MOT DE LA FIN:
Dernière édition par Lexie Dawson le 06/06/12, 04:11 pm, édité 10 fois
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Sujet: Re: LEXIE ♧ All I want is you, will you stay with me? Hold me in your arms and sway me like the sea. 13/07/10, 08:28 pm
TITRE DE LA CHANSON
« Je pars. » ils me regardèrent tristement. Ils le savaient bien au fond d'eux que de toute façon, j'allais partir un de ces jours. Avec toutes ces insomnies dont j'étais victime je devenais un zombie, un zombie qu'on victimisait aussi au lycée. Et j'avais éclaté. Il y a quelques jours, j'avais tout lâché, toute cette pression. Ca faisait tout de même du bien. Ca avait fait du bien. Mais lors des examens j'avais compris : j'étais maintenant une folle. Ce garçon m'avait renversé mon plateau sur moi, et le reste de ces élèves qui étaient plutôt de moutons avaient commencé à se moquer de moi. Mais cette fois-ci, j'avais riposté : j'en avais marre, trop marre. Alors j'avais hurlé, j'avais renversé des chaises et des plateaux moi aussi à cet instant. Et personne n'avait rien compris. Pourquoi la petite intello bouc-émissaire s'était soudainement rebellée ? Mais s'en était trop. Et j'étais donc là, devant mes deux père qui étaient presque la cause de tous ces ennuis, j'avais mon diplôme et j'avais prévu de partir. Ils croyaient que c'étaient des aux-revoirs, non, des adieux. J'avais déjà tout prévu : je ferais du Stop, je prendrais le bus, le métro, et j'arriverais à New York. Là, je trouverais un petit job et j'aurais un appartement banal, je serais heureuse, tout simplement. Une vie normale, je ne voulais rien d'autre qu'une vie normale. Ah, si j'avais su ce qui allait se passer... Ils ne dirent pas un mot, ils me virent partir, sac sur le dos avec tout ce dont j'avais besoin. Yale, c'était fini pour moi, je n'intégrerai jamais cette université, et c'était mieux comme ça. Mes pères m'aideraient pour tout ce qui était financier si j'avais des problèmes. Oui, je pouvais toujours compter sur eux. Et je partais, en solitaire, dans un endroit qui m'était inconnu. J'avais prévu de d'abord prendre le bus, puis de faire du stop et d'arriver dans le centre de New York en métro. Le plan était parfait. Alors, je commençais à monter dans ce bus. J'avais emmené Roméo et Juliette. Mais pas mon portable, je l'avais laissé. Si je voulais joindre ma famille, je le ferais par cabines téléphoniques, et pas autrement. Je ne voulais plus de liens avec New Haven. Je regardais par la fenêtre. Il faisait encore jour mais il était pourtant tard. Quelle heure exactement ? Je ne le savais même pas et je n'en avais rien à faire, je me sentais à présent vivre et je ne voulais pas perdre ce sentiment. J'étais tout simplement libre. J'avais tant espéré pouvoir rentrer à Yale, c'était mon rêve, un espoir infini. Mais perdre tout espoir, c'était ça la liberté.
Je sentais une présence me secouer violemment, qu'est ce qu'il voulait ? « Mademoiselle, c'est le terminus, descendez. » Je me réveillais et voyait le chauffeur de bus, et merde je m'étais tout simplement endormie. Je ne lui adressai pas un regard, pas une parole et je descendais simplement. C'était la nuit, il devait être minuit passé, où étais-je ? Je regardais des panneaux. Bridgeport. Je regardais rapidement ma carte : j'avais déjà bien avancé. Il était tard, il valait mieux que je trouve un hôtel, une auberge ou je ne sais quoi, mais un endroit où je pourrais dormir, ça me ferait du bien après tout.
« Putain de merde, arrêtez vous quoi ! » Je marchais le long d'une route, mon pouce levé en direction des voitures qui passaient. J'attendais qu'elles s'arrêtent mais il faut croire qu'elles ne voulaient pas. Les américains pouvaient être si égoïstes parfois... J'avais heureusement mon ipod et donc les écouteurs dans les oreilles à écouter Coldplay et les Velvet Underground pour passer le temps. J'avais un peu mal aux pieds, cela devait faire plus de trois heures que je marchais au bord de la route. Il commençait à pleuvoir en plus... je mis un bonnet et ronchonnait en moi-même. Je commençais en plus à avoir une crampe dans le bras. « Bordel, ça va de mal en pis... » La pluie commençait à me tremper intégralement, une averse commençait. « A l'aide... » Au moment où je ne m'y attendais pas mais où j'espérais plus que tout, une voiture s'arrêta et ouvrit la portière du passager. Je m'avançais et voyais un jeune homme, brun, un petit sourire aux lèvres, un peu de rouge aux joues, il rigolait nerveusement. « Vous voulez aller où ? » « New York, c'est possible s'il vous plait ? » « Pas de problèmes ! » J'entrais, je posais mon sac à l'arrière. Mon dieu, que ça faisait du bien de pouvoir s'asseoir. Je me posais, enfin. Il reprenait la route alors. Il se racla la gorge. « Hum...vous avez de la famille à New York ? » Je lui souriais, même s'il ne pouvait qu'entr'apercevoir mon sourire vu que ses yeux étaient braqués sur la route. Heureusement remarque, sinon je serais déjà descendue. « Non, j'ai décidé de refaire ma vie ici. » Il acquiesça alors, compréhensif. « Ah... » Je regardais la route, les essuies-glaces marchaient de plus belle étant donné l'averse qui régnait dehors. « Et vous allez où vous ? » Il rigola doucement, sans pour autant perdre de vu la route. « Je ne sais pas, je continue depuis des jours à suivre des routes, je ne sais même pas où elles mènent, je ne sais pas où je vais m'arrêter, mais je profite bien. » Je rigolais alors. « Alex, enchanté » « Lexie, de même ! » Je l'aimais bien moi, cet Alex. Et je crois que lui aussi m'aimait bien. On aurait dit moi, en garçon. Je passais un doux voyage avec lui. On avait le même goût musical, donc on écoutait de la musique à fond. On chantait en même temps. On rigolait. On se confiait, on parlait sans se rendre compte que les minutes s'écoulaient. C'était bien. Alex était si intéressant. Le voyage fut trop rapide. « Voilà, on est arrivé » Je récupérais mon sac, le regardais alors. « Tu es sûr que tu ne veux pas t'arrêter ici ? » Il acquiesçait, je faisais une moue. « Je suis libre maintenant, je vais continuer ma route encore quelques temps, je me poserais peut-être à New York... un de ces jours ! » Je me sentais mal, je ne voulais pas le quitter maintenant, j'avalais difficilement ma salive et baissais les yeux en sortant. « Heureux de t'avoir rencontré Lexie. » Je soupirais et le regardais une nouvelle fois, il avait l'air aussi mal que moi. « Moi aussi Alex, moi aussi. » Je claquais la porte, après quelques secondes, il partait. Je le regardais partir, douloureusement.
Il était légèrement tard. J'étais un peu à l'extérieur de New York, j'avais décidé de me rendre à Brooklyn en métro. Le métro de New York était...impressionnant ! Juste incroyable. Bondé aussi. Je récupérais un ticket et pris le premier métro qui passait. Heureusement, il y avait une place de libre. Je m'y faufilais rapidement. De quoi m'asseoir, encore une fois. Je remis ma musique, je pensais à Alex. Je voyais les gens défiler. Tous différents, tellement différents. Des hommes et femmes en costumes qui sortaient de leur travail, des enfants qui pleuraient, des adolescents avec une cigarette aux lèvres, des femmes avec des sacs de shopping ou une poussette. C'était drôle, d'une certaine façon. Je n'avais jamais eu l'habitude de voir tant de gens différents qui ne se regardaient pas de façon dégoûtés parce qu'une personne était différente de lui. Et puis, j'arrivais à destination. Enfin. J'étais à Brooklyn. J'allais remonter, me trouver un hôtel et y dormir jusqu'à trouver un petit boulot et un appartement simple. C'était mon plan, exactement ce que j'avais prévu. Mais il y avait cette blonde en face de moi. Elle écoutait de la musique aussi. Elle m'observait depuis le début, un sourire malin sur les lèvres. Elle était belle. Elle semblait parfaite. Quand ce fut ma destination, je me levais avant que le wagon s'arrête. Elle se leva quelques secondes après moi. Elle me suivait, c'était sûr. Je sortais, elle était derrière moi. Dans les escaliers, alors que j'accélérais le pas, elle m'appela. « Attends ! » Je me retournais, elle me regardait, souriante et rayonnante. Lorsqu'elle fut à ma hauteur, elle me tendit sa main. « Je m'appelle Mélie. Tu n'as pas l'air du coin et j'ai un appartement dans Brooklyn. Je sais que ça peut être assez bizarre mais j'aime rencontré les nouveaux new yorkais et les accueillir dans mon petit monde. Je comprendrais si tu refuses. » Je commençais à sourire, m'emparai de sa main et lâcha simplement. « Moi c'est Lexie, enchantée. »
RIGHT HERE, RIGHT NOW
Une gorgée d'alcool, une bouffée de cigarette, un peu de poudre blanche dans le nez. Je me sentais vivre. On me prenait pour une de ces jeunes qui ne faisait que de boire, de se droguer et de baiser à tout va, comme toute la bande d'ailleurs. Et c'était le cas. J'étais une de ces jeunes qui "gâchaient leur vie" comme ils disaient. Pour ça, ils avaient tords, ce n'était pas gâcher sa vie mais au contraire, en profiter au maximum, pendant qu'il en était encore temps. Après tout, on ne connaît pas l'avenir, on ne cesse de nous répéter qu'on va bientôt crever avec le réchauffement climatique et compagnie, ou bien 2012 et la fin du calendrier des Mayas mais en même temps y'a des accidents de voitures, des meurtres et des maladies qui nous font mourir. Certes, en se droguant peut-être qu'on arrange rien...mais au moins, on se sent mieux. On a plus cette peur sans cesse de mourir comme tous les autres. C'est plus intéressant, non ? En faite, je m'en fou de ce que vous pensez, pendant que vous stressez à travailler, moi je danse sur de la bonne musique, je rigole, je bois et je fume. Je vois Jim, seul dans un coin. Pourquoi est-il seul, Jim ? Pourquoi est-il le bouc-émissaire de la bande ? Pourquoi les autres ne l'aiment pas ? J'avais beau me poser toutes ces questions, je m'en foutais de Jim, j'en avais réellement rien à foutre de lui. Enfin du moins, depuis que Mélie m'a dit qu'il fallait que je m'en foute de lui. Cette fille, depuis que je l'avais rencontrée, elle avait un vrai pouvoir hypnotique sur moi. Je lui obéissais au doigt et à l'oeil. Non, je n'étais pas son chien, loin de là. J'étais son jouet, le jouet de soirées et de nuits. Ce n'était pas que j'étais amoureuse d'elle, certes je ne pouvais caché qu'elle m'attirait un peu, malgré moi, c'est juste que c'était la fille qui m'avait aidé à m'en sortir depuis que j'étais arrivée à New York, sa façon spontanée de m'avoir recueillie m'avait plu, c'était un modèle pour moi, mon modèle au féminin. La fille parfaite, elle était belle, avait toutes les qualités possibles et inimaginables. Parfaite. Alors, je pensais qu'en lui obéissant, en devenant en quelque sorte son esclave, je serrais un peu comme elle, j'aurais ses qualités à défaut d'avoir son physique. « Lex', passes moi ta bière, s'te plait.» Je me levais et lui apportais, en essayant d'imiter sa démarche bien à elle, sa démarche unique. Je lui appartenais entièrement. J'avais besoin de lui appartenir. Je la regardais alors, boire sa bière, tranquillement, innocemment et sensuellement. Elle était belle, Mélie. Et elle le savait. Elle savait aussi qu'elle me plaisait finalement, sans que je n'ose l'avouer. J'étais hétérosexuelle, sauf avec elle. Alors elle me draguait, elle me faisait les yeux doux, tout ça pour me posséder, encore un peu plus. Elle me souriait avec un de ses sourires pervers, elle n'hésitait même pas à m'embrasser sans raison, "pour rire" disait-elle. C'est vrai que c'était drôle, la voir s'extasier car elle savait que je lui appartenais. Finalement, elle m'appartenait aussi un peu.
La soirée touchait à sa fin. Cette fin où des couples - parfois à plusieurs - sont dans des chambres pour faire ce qu'ils ont à faire. Dans la bande, tout le monde couchait avec tout le monde. On était plus beaucoup. Bizarrement, Mélie était toujours là. Oui, c'était bizarre car elle était toujours une des premières à partir avec un garçon dans une chambre. C'était un peu la tête du groupe, la chef, le leadeur, celle qu'on aurait suivi au bout du monde si elle nous l'avait demandé. On lui appartenait tous un peu. Mais je me rends compte aujourd'hui que j'avais un avantage sur les autres, que j'étais un mystère pour elle et que finalement, elle était sûrement amoureuse de moi sans avoir jamais osé l'avouer. On finit par se retrouver toutes les deux, sans compter les corps alcoolisés et drogués qui jonchaient sur le sol, parfois nus. Mais ils étaient vivants, inconscients mais vivants. Et même s'ils étaient morts, ça n'avait pas trop d'importance. Elle fumait une cigarette et la fumée se mélangeait à ses cheveux blonds. Moi j'avais une bouteille de bière dans la main, à moins que ce n'était de la vodka, je n'sais plus mais ce n'est pas ce qui m'a marqué. Je l'observais et je sentais mon coeur cogner dans ma poitrine, tellement fort que j'avais peur qu'elle l'entende. Elle me regarda alors dans les yeux et sourit, tendrement. « Tu vois, Lexie, lorsque je t'ai vu, j'ai tout de suite su qu'on serait amies. » Je lui souriais alors aussi. « Et même un peu plus qu'amies.» Je rougissais un peu mais ça ne devait se percevoir avec la fumée ambiante. Elle écrasa sa cigarette et me regarda de nouveau. « Ca te dit ? » Je me retrouvais alors, deux minutes après, dans un lit inconnus, en sous-vêtements et en train d'embrasser Mélie. On était à moitié nues et on riait en même temps qu'on s'embrassait. Nos corps se mêlaient dans nos mouvements. J'étais bien. C'était tout ce que je voulais, avoir Mélie près de moi, aussi près. Sentir ses lèvres sur mon corps, sentir sa poitrine contre la mienne, ses longs cheveux blonds qui caressent mon corps sans le vouloir, sa langue dans ma bouche ou ma langue dans la sienne, ses mains. Oui, sentir ses mains sur mon corps nu. C'était mon fantasme depuis que je l'avais rencontrée, cette blonde inconnue qui m'avait interpellée. C'était mal. C'était bon. Et c'était ça, la vie, ma vie.
Dernière édition par Lexie Dawson le 02/12/10, 03:53 pm, édité 2 fois
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Sujet: Re: LEXIE ♧ All I want is you, will you stay with me? Hold me in your arms and sway me like the sea. 01/12/10, 05:08 pm
GLORY BOX
Je cours. Je ne sais même pas où je vais mais j'avance, du plus vite que je puisse. Mon coeur cogne tellement fort dans ma poitrine que ça finit par me faire mal. Je n'ai plus de souffle. Pourquoi a-t-il fallu que je fume autant ce soir ? Je m'arrête brusquement, me tient contre un mur et tousse. Je n'arrivais plus à respirer. C'était tout simplement trop dur, peut-être allais-je mourir à présent ? Peut-être étais-ce mon heure. Des larmes dégoulinaient sur mon visage, mais je ne voulais même pas croire que c'était les miennes. Ca doit être la pluie, c'est cela, il pleut. Alors s'il pleuvait, pourquoi la pluie n'atteignait pas mes joues ? C'était des diamants douloureux qui atteignaient mes lèvres. Je me relevais, interdite. Il fait froid la nuit à New York, surtout quand on est en débardeur. Il fallait m'enfuir. Ils vont me retrouver. Ils vont tous les retrouver. Et à ce moment-là, je serais dans une merde monumentale. Comment est-ce que je pourrais leur expliquer que cela était parti en vrille, à cause d'eux et de leur gang pourri. Et que personne n'avait rien prévu ? J'avais une vision de tous ces corps, du sang un peu partout dans la pièce et de la drogue, éparpillée. Dire que j'avais prévenu Mélie... « je ne le sens pas Mélie, je ne sais pas pourquoi, mais je ne le sens pas pour ce soir... » « lex' ! ça va être une soirée comme les autres ! calme toi un peu et reprend une taffe ça te calmera.» Et dire que je lui avais obéis...Mais j'étais comme sous ses ordres, elle contrôlait ma vie à présent et je la laissais faire. Je n'ai jamais été capable de me débrouiller toute seule. Notre groupe d'habitués dans une soirée où régnerait la drogue, l'alcool et le sexe. Le rêve pour tout jeune. C'était mon nouveau rêve. Yale ? Une blague, je m'en foutais. Se défoncer était devenu ma principale activité. Beaucoup plus amusant. Pourquoi cette soirée plutôt qu'une autre ? Rien ne changeait d'habitude. Les mêmes personnes, les mêmes produits, le même lieu. Pourtant, cela avait tout simplement dégénéré. Qu'est-ce que ces flingues foutaient là ?! J'étais déjà trop défoncée pour comprendre qu'ils n'avaient rien à foutre dans une soirée entre amis. Tout ça, à cause de leur gang, une sorte de gang ennemi qui nous détestait. New York n'est pas toujours beau. J'ai percuté qu'il y avait quelque chose d'anormal lorsque la première personne tira sur Jim et que je le vis saigner et tomber, avec un air totalement effrayé. En seulement quelques secondes, des tirs fusèrent de partout, je ne comprenais plus rien. J'étais, heureusement, cachée avec Mélie derrière un escalier. Je voulais juste m'enfuir. « vite Mélie, on se casse ! » Pas de réponse. Mélie ? Elle était affalée par terre, du vomi sur elle ainsi que de la bave. J'essayais de prendre son pouls...inexistant. Overdose. Pourquoi Mélie ?! Pourquoi maintenant ?! Sans m'attarder sur son sort, je remontais alors rapidement les escaliers. Au rez-de-chaussé, il n'y avait rien. Un silence effrayant comparé aux cris qui venaient d'en bas. Je restais quelques secondes, sans rien faire puis me rendait compte qu'il fallait fuir. Je courais et je ne savais même pas où, mes pieds nus salis par le sol new yorkais, les anciennes flaques d'eau sales, les déchets, tout. J'avais mal. J'étais abimée, paumée dans cette ville. Maman, où es-tu ?
J'étais assise à un arrêt de bus et, à présent, je ne savais pas quoi faire. J'étais seule dans la rue. Seul quelques taxis perdus passaient, de temps en temps. Un gros monsieur me regardait depuis une fenêtre depuis que j'étais arrivée. Qu'est-ce que je peux bien lui foutre ? Qu'il me lâche, je n'aimais pas ce regard sale d'inconnu posé sur moi. Un des lampadaires clignotait alors, comme dans un mauvais film d'horreur. Et je jouerais quel rôle ? Mes pieds et mes mains étaient sales, j'étais sale et j'avais froid. J'allais peut-être m'endormir ici et ne plus jamais me réveiller ? Un bus arrivait. Il faut croire que même la nuit, il y en a. Je montais. « ticket. » Merde, il croyait vraiment que j'en avais un ?! Je le regardais et je ne savais pas pourquoi, mais il me laissa passer. Mon air désespéré surement, il a dû avoir pitié. Après tout, je devais être dans un piteux état. Je m'assois sur un siège et regardais mes pieds sales et congelés. Si seulement j'avais gardé mes chaussures... Le bus était vide à cette heure-ci. Hormis moi, deux personnes se trouvaient dans le fond. Je ne savais même pas à quelle destination allait ce bus et je m'en foutais. Je ne cherchais qu'à fuir. J'ai toujours fui lorsque j'avais des problèmes. Pourquoi changer les bonnes habitudes ? Little Italy, c'était le terminus. Et après ? Je ne connaissais personne ici, hormis Mélie. Mais elle était morte à présent. Peut-être étais-ce un nouveau départ ? Ou peut-être étais-ce la fin. Je n'avais pas d'argent sur moi. Mes papiers et mes affaires se trouvaient dans un hôtel. Où se trouvait-il déjà ? Aucune idée. J'étais là, dans un quartier italien inconnu et presque vide, adossée à un mur, les pieds et bras nus. Et j'étais seule, comme je ne l'avais jamais été. Je me recroquevillais en position foetale, tremblante de tout mon petit corps. Il fait tellement froid en avril à New York. Je fermais les yeux. Je rêvais d'une autre vie. Je fantasmais d'une mère, de Yale, de tous mes projets de petite fille. « siete bene ? » Des mots étrangers me parvenaient depuis mon trou noir. Une lumière s'allumait dans cette infinité où je me suis perdue. « Signorina ? » Je n'ai jamais fait italien à l'école, mais Français, Russe et Islandais. Je n'arrivais pas à lui répondre. Mes lèvres étaient sèches, je ne sentais plus de forces dans mon corps. « La riporto da me i ragazzi, non ha l'aria buona...A domani ! » Des pas s'éloignaient, mais je sentais encore une présence au- dessus de moi. C'est alors qu'il me prit sur son épaule, facilement, et qu'il me transporta, simplement. Je ne savais pas qui était-ce et où est-ce qu'il m'emmenait mais j'avais confiance en lui. Une personne s'intéressait enfin à moi. J'espérais juste que ce soit en bien. Il sentait bon en plus, son odeur me réconfortait. Il marchait. Je ne savais pas combien de temps, mais je sentais l'air frais sur mon visage. Quelle heure pouvait-il être ? Il s'arrêta dans ce qui me semblait être une maison et me posait délicatement sur une sorte de canapé et s'en alla. J'aurais aimé lui crier de rester, mais je crois que je n'en avais pas la force. J'entendais de l'eau couler. Et il revint, me bousculait légèrement. J'ouvrais les yeux et le voyais. Un jeune d'une vingtaine d'année, un grand sourire, des yeux d'un vert émeraude, un verre à la main. Il me le tendait et articulait des mots avec un fort accent italien : « ça va mieux ? Bois, n'hésite pas ! Je suis Oscar au faite, et toi ? Tu peux te relever ? Fais attention à toi ! » Ce fut le début d'une longue amitié.
TITRE
Oscar était parfait. Il était doux, attentionné, amusant, généreux et même romantique quelques fois. Il avait ce petit accent italien, si mignon. Et sa cuisine était tout simplement délicieuse. Il me redonnait goût à la vie grâce à son simple sourire. Il voulait bien que je dorme dans son lit quand je me sentais seule. Il travaillait dans une petite pizzeria avec des amis. Et il m'aimait, je le savais lorsqu'il me regardait d'une façon si...romantique. On se promenait dans Central Park mains dans la mains, comme un vrai couple d'amoureux et on s'arrêtait, près d'un grand arbre. On s'asseyait et on riait. Puis on s'allongeait et on regardait les nuages, toute la journée. Je me souviens de ce jour, je venais simplement d'arriver. On était sur le canapé, on regardait un film avec des pop corn. « pourquoi tu m'as recueillie, O' ? » avais-je demandé alors que cette question me trottait déjà depuis quelques temps dans la tête. « comment ça... ? » « pourquoi tu m'as emmené chez toi au lieu de me laisser crever ? » J'entendais son coeur accélérer. Point sensible. « je ne sais pas. » Il se refermait, comme à chaque fois que j'abordais un de ses sujets interdis. « il y a bien une raison...tu as eu pitié de moi ? » « non !» « Alors quoi ? » Il soupira longuement. « je t'aimais. Je ne te connaissais pas mais je t'aimais. J'aimais tes pieds sales, tes cheveux collants, ton corps qui frissonnait, tes paupières closes, ton ventre qui se soulevait à chaque fois que tu respirais, tes mains que tu serrais en poing. Tu semblais si perdue...Je savais que tu avais besoin de moi, je n'ai pas hésité une seule seconde. J'ai pris mon courage à deux mains et l'ai mis sur mon épaule. Et lorsque je te sentais près de moi, j'étais bien. » Je le regardai alors tandis que lui, fixait le sol, le rouge aux joues et visiblement assez gêné. Alors je l'embrassais, sans savoir pourquoi parce que je n'étais pas amoureuse de lui. Ce n'était que mon sauveur et amant. Je ne pouvais vivre sans lui mais je savais, au fond de moi, que ce n'était pas l'homme de ma vie. Depuis qu'il m'avait recueillie, mon horrible passé n'existait plus, plus rien ne me reliait aux autres : j'étais libre et heureuse. « pourquoi tu ne continuerais pas tes études ? » Oscar, si tu savais, je m'en foutais de mes études. « Parce qu'après le lycée, je ne les ai jamais vraiment commencées.» J'étais froide, il ne devait pas réellement comprendre pourquoi. Il n'avait rien fait de mal après tout, mon Oscar. « Tu pourrais aller loin, tu sais Lexie...Si c'est l'argent qui manque...» Je le coupais tout de suite. « Mes parents ont de l'argent, O'. Je m'en fou de savoir si je peux aller loin ou pas. Ouais j'étais une bonne élève. Et après ? Ce que je veux à présent c'est être avec toi, jusqu'à ce qu'on soit vieux et ridés. Et on mourra ensemble, main dans la main. Heureux, amoureux. » Mensonge. Je ne voyais pas du tout mon avenir comme cela. Mais au moins, ça lui allait, il était heureux que je lui dise cela, c'était le plus important.
Les mois, jours, heures, minutes et secondes passaient. Si rapidement que je ne m'en rendais pas compte. J'aidais à la pizzeria, on se baladait dans Central Park, on passait nos journées au lit, on riait, on s'aimait. Enfin lui m'aimait. Moi je l'admirais, je m'éprenais d'affection pour cet Italien extraordinaire. Il m'aidait à aller de l'avant. Grâce à lui, je m'inscrivis en fac de traduction. « Tu connais tellement de langue, il mio amore, que ce serait dommage de ne pas en faire profiter les autres. » On vivait au rythme de notre amour, de nos envies. Un an. Cela faisait un an qu'Oscar m'avait recueillie dans sa demeure. Un an qu'il m'aimait. Un an aussi que je lui mentais. Il m'avait offert pour mon anniversaire un bracelet avec un oiseau et un coeur en or. « Tu comprends ? Le coeur symbolise l'amour que je te porte mais en même temps l'oiseau symbolise ta liberté. » Un an, ça se fête. Une de nos soirées à deux où on allait dehors et où on regardait les étoiles jusqu'à s'endormir dans l'herbe mouillée. Sauf que ce n'était pas une de nos soirées habituelles. On regardait les étoiles, une d'elle brillait d'avantage. « Elle est magnifique cette étoile, hein ? » me dit-il en désignant l'étoile qui ressortait parmi les autres. Oui, elle était même splendide. « Lexie, j'ai un cadeau pour toi.. » Il fouilla dans sa poche et me tendit une bague, si brillante qu'elle faisait penser à l'étoile. J'étais émerveillée. Il m'offrait une bague pour nos un an de rencontre, je trouvais cela tellement...symbolique ! J'en avais le souffle coupé. « Lexie, veux-tu m'épouser ? » Mon coeur s'arrêta pour mieux se briser. J'étais horrifiée. Mes yeux s'assombrirent, heureusement il faisait nuit et il ne pouvait le voir. Non, Oscar, je ne le veux pas, je veux te garder près de moi jusqu'à ma tombe mais je ne veux pas t'appartenir car je ne t'aime pas. Tu es parfait mais je ne te mérite pas. Aime une autre fille Oscar car elle, te le rendra mieux. Et qu'étais-je censée répondre ? Je ne pouvais dire oui sinon je ne serais plus cet oiseau libre qu'il décrivait. Et je ne pouvais dire non sinon je risquais de le perdre à jamais. Alors je ne disais rien. Et au bout de quelques secondes qui me parurent éternelles, il comprit. Il comprit que je n'avais jamais été amoureuse de lui, que je lui mentais depuis le début et que je ne voulais pas de lui comme mari. Il se leva alors, doucement, se pencha près de moi et me fit un simple bisou sur la joue et commença à partir, sans un mot. Je regardai quelques secondes la bague, puis me leva précipitamment, la jetant près de nos affaires, je lui couru après. Et lorsqu'il fût en face de moi, je le regardais dans les yeux, tremblante. « ne pars pas, je t'en supplie...» Il retint un sanglot. « Pourquoi est-ce que je resterais ? Je n'ai plus aucune raison, tu m'as menti, j'ai été idiot, c'est tout...» J'avalais difficilement ma salive et sentais brusquement des larmes sur mes jours. Je les essuyais d'un revers de manche. « la dernière fois que j'ai pleuré, c'était il y a un an. Ce même jour, tu m'as sauvé. Je sais que sans toi, à présent, je serais morte. Overdose ou suicide, ça aurait été quelque chose comme ça. Mais tu es apparu. Et tu m'a aimée, chose qu'aucune autre personne n'avait réussi à faire. Tu m'as redonné goût à la vie. Grâce à toi, je ne passe plus mes soirées à boire jusqu'à finir dans le lit d'un inconnu. J'ai une vie parfaite maintenant, comme toi. Peut-être qu'il m'est arrivée de te mentir car je voulais te garder pour moi, égoïstement, mais j'ai toujours dis la vérité quand je te disais que tu étais ma vie. Oscar ne pars pas car sans toi, je ne suis rien...» J'étais à ses pieds, pleurant comme une gamine. Il faisait nuit mais je sentais ses sanglots à travers tout son corps. « Addio amore mio. » Ce fut ses derniers mots. Le lendemain, il repartait en Italie. J'emménageais chez une amie, je jetais la bague mais gardait le bracelet, nuit et jour. Oscar était parfait. Et maintenant il est parti.
Dernière édition par Lexie Dawson le 05/12/10, 05:02 pm, édité 2 fois
Lexie Dawson STRAWBERRY FIELDS ♧ living is easy with eyes closed
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Sujet: Re: LEXIE ♧ All I want is you, will you stay with me? Hold me in your arms and sway me like the sea. 01/12/10, 05:08 pm
FLIGHTESS BIRD
« Lexie, tu veux bien monter les cartons de livres, CD et DVD s'il te plait ? » me demanda William de sa douce voix. Je le regardais dans les yeux et acquiesça de la tête en lui faisant un petit sourire. Je m'emparai alors d'un des cartons de livres, le tenant avec mes deux mains et essayant de marcher avec ce poids. A ce moment précis, j'étais heureuse, simplement heureuse, et je n'attendais rien de la vie. Je la prenais comme elle arrivait. J'emménageais avec William dans notre appartement. Le notre, à nous deux, qui complétait le puzzle de notre amour. Il était juste parfait pour nous deux, âmes meurtris par des passés noirs. Nous étions faits l'un pour l'autre, c'était évident, et nous le savions. Je me rappelle encore de notre rencontre inattendue. En faite, avant notre rencontre je n'attendais plus rien de la vie, je ne cherchais pas à être en couple, à être amoureuse, je laissais la vie venir sans penser qu'une rencontre allait changer ma vie comme elle avait été changée par Mélie ou Oscar. Ce jour-là, je me baladais simplement dans Central Park après une journée de cours, avant une bonne soirée entre amies. Je voulais juste me reposer, rien de plus. J'avais mon coin, un coin pas habité où personne ne passait car ce coin était caché derrière deux grands arbres qui abritaient des écureuils. Il y avait un banc, seul, et d'autres arbres à côté où étaient gravés des centaines de noms ensemble et un coeur qui les entouraient. J'aimais m'imaginer qu'un jour mon prénom sera mêlé à un autre. Et je ne sais pas, j'aimais m'asseoir et lire ici un livre, regarder les écureuils se joindre parfois à moi, pour les moins timides. C'était simplement mon endroit. Et ce jour-là, il y était, en train de dessiner avec ses craies étranges. Je ne saurais dire ce qu'il faisait exactement là, enfin je ne comprenais pas pourquoi il était ici, à mon endroit, et qu'il dessinait à côté de mon banc et de mes arbres. Mais il dessinait tellement bien que tout cela n'avait plus tellement d'importance. Il dessinait avec tellement de détails, un visage inconnu. Mais il semblait connu pour lui, une jeune femme qui souriait, détendue. Sur le coup, je m'étais dis que c'était sa petite amie, et que ce n'était même pas la peine de tenter ma chance avec cet inconnu que je ne voyais que de dos. Je restai plusieurs minutes comme ça, à contrôler ma respiration de peur de le déranger, hésitant à parler de nombreuses fois, mais après tout, que pouvais-je dire ? C'était tellement mieux de rester comme cela, à le regarder dessiner. Ca m'apaisait plus que de lire un livre. Puis, je ne sais même pas pourquoi, je pris la parole « c'est...magnifique. » J'avalais ma salive, j'avais peur de la réaction d'un pur inconnu ! C'était assez hallucinant le sensation qu'il me faisait alors que je ne l'avais pas encore vu de face. Il s'arrêta alors de dessiner et se retourna pour me fixer, comme étonné de ce que je venais de lui dire. On se regarda comme cela, pendant une dizaine de seconde, je crois que mon coeur s'arrêta de battre, le bruit continuel de New York qu'on entendait n'existait même plus, c'était d'ailleurs comme si la vie s'était arrêté. Il n'y avait plus que lui et moi, dans cet endroit magique. Puis, il tourna le regard et continua son dessin. La vie repris son court, et j'étais alors totalement perdue. Je regardai quelques secondes autour de moi et je me rendis compte que je n'avais plus rien à faire là. Je rebroussais alors chemin, totalement perdue par ce qu'il venait de se passer. Comment étais-je censée appeler cela ? J'étais déboussolée. Alors que je partais, j'entendis une voix, sa voix. « attendez ! » Je me retournais. Il dessinait encore, il avait l'air de finaliser son dessin, de faire les derniers détails. Après cela, il se releva, se frotta les mains en regardant son oeuvre et se retourna en me regardant, un petit sourire aux lèvres. Je me sentais rougir, d'une manière incontrôlable. Je devais avoir l'air pitoyable. Juste pitoyable. Il s'approcha de moi, il devait bien me dépasser de 20 ou 30 centimètres. Je relevais un peu la tête pour le regarder dans les yeux quand lui baissait la tête. «- je peux vous offrir un verre ? » Je sentais encore mes jours rougir un peu plus. Un verre ? Il osait me demander si je voulais qu'il m'offre un verre ? C'était... tout ce que je voulais à présent. Etre avec lui. Je hochais la tête de haut en bas, pour acquiescer et j'eut l'impression que son sourire s'élargissait. Je le suivais alors et on allait à un café. C'est étrange à dire mais après cette rencontre, ce café, on ne se quitta plus jamais.
GIVE ME MY ALCOHOL
Pourquoi étais-je allée à cette fête ? Je me posais encore cette question alors que j'avais un verre que je portais à mes lèvres, les trempant dans l'alcool et avalant plusieurs gorgées. Quitte à aller dans une soirée, autant être bourrée. Okay, j'y étais allé parce que William m'a trompé et que, pour me réconforter, Cameron m'avait forcé à venir. On était même allées faire les boutiques tout ça pour que j'oublie que ce n'était même pas la première fois qu'il me trompait. Je devais me rendre à l'évidence : c'était ça, sa personnalité. Heureusement, il est aussi sincère et il me le dit, quand il me trompe. Enfin, je le sais de toute façon parce qu'à chaque fois il rentre tard sans prévenir. La première fois qu'il me l'avait dit, j'étais en colère mais je ne disais rien : il avait eu l'honnêteté de me le dire, j'avais passé. Mais comment avait-il pu recommencer cela ?! Mais bref, j'étais là maintenant, autant m'amuser plutôt que d'être malheureuse pendant des années. J'alignais verres sur verres en regardant les autres s'amuser, danser, discuter, s'embrasser, fumer et faire plusieurs autres choses pas mal illégales. En faite, j'étais dans mon coin, seule avec mon verre que je remplissais, encore et encore et Cameron qui passait me voir parfois quelques temps et repartais danser avec je ne sais qui. Ou bien des amis, connaissances qui venaient vite fait me parler et repartais, comme s'ils me dérangeaient. Alors que je m'ennuyais, affreusement.
Le temps passait, et je voyais certains couples partir, je ne savais pas s'ils allaient dans un hôtel ou dans une des chambres à l'étage. Et j'étais toujours autant seule. De loin, je voyais Juliet avec un garçon, je crois bien que c'était un de ses collègues, celui avec qui elle n'arrête pas de s'engueuler mais qui - on le sait toutes - doit bien l'attirer au fond. Je ne sais pas s'ils s'engueulaient ou s'ils rigolaient. Peut-être un peu les deux. Au moment où je les observais, je crois bien qu'il me regarda. Ouais, il me regardait, et même pas discrètement. Lorsque Juliet le lâcha, il vint vers moi. Je bus une dernière gorgée et posa mon verre. Je crois que j'avais déjà un peu trop bu. « salut, je t'observais de loin, on s'est déjà vu, non ? » Je rougissais légèrement. « euuh...on a du se croiser en effet dans certaines soirées. J'ai vu que tu parlais avec Juliet, en faite c'est une de mes meilleures amies donc oui, on a déjà dû se voir. » « Ah...Oui, en faite Juliet est une des internes avec qui je suis, bref je bosse avec elle et la vois tous les jours. Au faite, moi c'est Trevor !» « Enchantée, moi c'est Lexie. » C'était bien celui que je croyais, l'ami et collègue de Juliet. Trevor, celui qu'elle ne pouvait supporter car elle le trouvait tout simplement arrogant. Bizarre, moi je le trouvais plutôt sympa et charmant. Il était drôle, vraiment drôle. Et on s'enfilait verres sur verres sans réfléchir. On buvait un peu trop je crois bien...et je commençais à avoir la tête qui tournait, à rigoler pour un rien. Ca faisait si longtemps que je n'avais pas été VRAIMENT bourrée... Le temps passait plus vite avec lui, beaucoup plus vite. Sans compter que beaucoup de personnes étaient déjà partis. Sauf un couple qui se pelotait sur le canapé et quelques danseurs. Au bout d'un moment, il me proposa de monter, mais j'étais déjà trop bourrée pour comprendre la raison de cette proposition. En faite, il voulait juste une partie de jambe en l'air, cela devait être banal pour lui. Je n'avais jamais trompé William, et je ne l'avais pas prévu. Mais c'est ce qu'il se passa.
5:42. Je me réveillais. Lui dormait toujours et j'avais un mal de crâne pas possible. C'est à peine si j'arrivais à me souvenir de ce qu'il s'était passé pendant cette soirée. Mais nous voyant à moitié à poil, c'était pas si compliqué de deviner... En faite, j'avais surtout beaucoup mal à la tête. Et je regrettais. Sans réfléchir, je me ré-habillais discrètement afin de ne pas le réveiller. Même si, vu comment il dormait, jouer de la batterie aurait eu le même effet : il n'était pas prêt de se réveiller. Je fermais la porte derrière moi, comme par réflexe. En bas, il y avait plusieurs personnes allongées à moitié à poil ou carrément nues par terre, il y avait des bouteilles et des emballages de préservatifs un peu partout. C'était dégueulasse. Je chevauchais les corps, mes chaussures à la main et sortais. Dehors, il faisait froid. Et comme je n'étais pas beaucoup habillée, ça me rappela le soir où Oscar m'avait recueilli. En pensant à lui, mon coeurs se serra, et des souvenirs me revinrent en mémoire. Mais j'avais de l'argent et des taxis passaient. J'en hélais un, qui s'arrêta directement. « - Christopher Street à Greenwich Village, s'il vous plait. » Sans dire un mot, il y alla. J'en profitais pour regarder le paysage. Le soleil commençait à peine à se lever. Et je me demandais : qu'allais-je dire à William ? Il ne savait pas que j'allais à cette soirée, il s'est peut-être inquiété...Je n'avais même pas emmené mon portable, pour ne pas lui parler. Lui m'avait dit quand il m'avait trompée. Mais comment allait-il réagir ? Je me sentais mal, horriblement mal. Je n'aurais jamais dû faire ça...je le regrettais, simplement. N'importe qui pourrait dire : "c'est la loi du Talion : Oeil pour oeil, dent pour dent." Mais je ne fonctionne pas comme ça, mes parents ne m'ont pas éduqué comme cela...
« Vous êtes arrivée ! Ca fera 24,10$.» Je lui tendais 28$ en lui disant de garder la monnaie. Il me remerciait et je sortais. J'étais devant mon appartement. Non. NOTRE appartement. Mince Lexie, ressaisie-toi ! Je montais les escaliers et enfonçait la clé dans la serrure. Mais c'était ouvert. Il devait à présent être six heure du matin. Et il devait dormir. Alors POURQUOI c'était ouvert ? J'entrais et le voyais, sur le canapé, devant la télévision avec des cernes affreux. Il tourna la tête vers moi et eut un léger sourire triste, comme rassuré. Il avait pleuré, je le voyais, ça se voyait. Je fermais la porte. Et je sentais qu'il le savait. « Tu m'as trompé cette nuit, hein ? » Je hochais la tête pour confirmer ce qu'il venait de dire. Il regarda de nouveau la télévision, soupira, longuement. Je me sentais mal, nulle, idiote, méchante. Je lui avais fait du mal, je le savais. Il se leva, éteignit la télévision et s'approcha de moi, sans sourire. Il me chuchota dans l'oreille : « je ne t'en veux pas.» et m'embrassa sur la joue avant d'aller dans notre lit. Lorsque je l'entendis refermer la porte, j'avalai ma salive, difficilement. Je me mordais la lèvre et sentais une larme couler sur ma joue et passer entre mes lèvres. Je sanglotais et me laissais glisser contre la porte. Oui, je regrettais.
LEXIE ♧ All I want is you, will you stay with me? Hold me in your arms and sway me like the sea.
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